Don d'organes. Et si je refuse?

Rappelons que le don d'organes et de tissus est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit et anonyme. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.

Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande sans pour autant connaître l’identité du receveur.

• Et si je refuse? 

Le moyen le plus sûr est de vous inscrire sur le registre national des refus géré par l’Agence de la biomédecine. Vous pouvez également faire connaître votre refus par écrit sur un document daté et signé. Ce document peut être confié directement à un proche ou être stocké dans la partie "Dernières Volontés" sur notre site.  

Au moment du décès, l’équipe médicale demande la consultation du registre national des refus pour savoir si le défunt y est inscrit. Si ce n’est pas le cas, l'équipe se tournera alors vers les proches pour savoir si le défunt n’a pas signalé son refus à l’écrit ou à l’oral. Si la personne décédée s'était exprimée à l'oral uniquement, on demandera aux proches d’en préciser les circonstances et de signer la retranscription qui en sera faite à l’écrit. 

• Et si je n'ai rien dit?

Les proches du défunt ne peuvent pas prendre eux-mêmes la décision de s’opposer au don d’organes et de tissus. Il est donc essentiel d'exprimer vos souhaits de votre vivant afin qu'ils ne se retrouvent pas dans une situation délicate, notamment en cas d'accident ou de décès brutal. 

De manière générale, il est important de faire connaître ses dernières volontés afin de vivre l'esprit tranquille et de pouvoir soulager ses proches dans ces moments difficiles.